A un moment où le concept de neurodiversité est de plus en plus en vogue, où les neuro-divergents sont en recherche de légitimité, les tests permettant d’objectiver les intelligences et les compétences sont particulièrement attendus. Car ces tests, par leur quantification, sont érigés comme de puissants outils dans les arbitrages entre ce qui est fondé et ce qui relève du ressenti et de l’auto-proclamation.
C’est ainsi qu’on fait la différence entre HPI (Hauts Potentiels Intellectuels) et HQI (Hauts Quotients Intellectuels), les seconds étant estampillés par un score incontestable (le fameux QI).
Incontestable ? A condition d’y croire, car quelle forme d’intelligence mesure-t-on ?
Le débat est ouvert depuis des décennies.
Un des thèmes les plus aigus a été, dans les années 70 celui de la « black intelligence » et de la création du test BITCH. [...]